Il est souvent aidant de faire comme si le présent était parfait tel qu’il est … même quand il ne l’est pas

Autres manières d’énoncer ce principe :

Cessons de nous plaindre et centrons-nous sur le positif. Repérons l’opportunité contenue en toute chose.

 

En quoi ce principe est important ?

Quand nous n’arrivons pas à voir en quoi le présent est parfait tel qu’il est maintenant, nous avons tendance à lui résister. Nous superposons nos filtres d’interprétation et nous mobilisons notre énergie à l’éviter, tenter de le compenser, de le justifier ou l’expliquer. Dommage ! Si nous partions de l’idée qu’à sa façon, même si celle-ci nous échappe, il est parfait tel qu’il est, nous pourrions prendre appui sur celui-ci pour avancer, plutôt que nous mobiliser pour lui résister.

Nous portons notre attention sur ce que le présent devrait être, plutôt que sur ce qu’il est. Du coup, quand il ne correspond pas à nos attentes, nous éprouvons le besoin de lutter davantage pour le plier à notre volonté, plutôt que de chercher à comprendre ce qui se passe et de faire les changements basiques pour s’adapter. Il semble souvent plus « naturel » de se battre, de résister, de blâmer, de réagir, etc., que de voir la perfection dans ce qui est là, même si c’est différent de ce que nous avions initialement prévu.

 

En quoi ce principe est parfois mal compris

Ce n’est pas parce que le présent est parfait à sa façon qu’il n’est pas difficile à vivre Parfait signifie que, quelle qu’en soit la raison, le présent est ce qu’il est. Il peut, pour autant, ne pas correspondre à ce que nous voulions ou à ce dont nous avons besoin. Je n’essaie pas de gommer la réalité de la douleur ou des frustrations.

Ce n’est pas parce que le présent est parfait qu’il ne peut pas être amélioré L’intérêt de déclarer le présent parfait (quel qu’en soit son contenu) est que si vous voulez le changer, vous pouvez commencer au niveau zéro, plutôt qu’au niveau “moins quelque chose” (- 5, -10 etc.). Mieux vaut suivre le courant et ajuster à partir de là, plutôt que de vouloir forcer le changement en nageant à contre-courant, pour la simple raison que le présent, c’est ce qui est déjà là. On ne peut pas changer ce qui a déjà eu lieu. On peut par contre avancer à partir de là.

 

Que pouvez-vous rencontrer dans l’application de ce principe ?

Il y aura des moments où le présent n’est clairement pas parfait. Voyez dans ces cas là si vous parvenez à placer cette imperfection et vos propres réactions négatives, dans un cadre plus large, celui d’une perfection inconditionnelle. Faites-le au moins à titre d’expérience, pour voir. Voyez si ça vous apporte quelque chose.

Il y a des moments dans la vie de chacun où cette notion ne fait pas sens et où il n’est pas question d’accepter le présent comme parfait. C’est le cas, par exemple, face à des drames ou des injustices qui peuvent nous bouleverser. Pas de problème. Appliquez au présent le terme qui vous conviendra le mieux et revenez à l’idée de perfection quand vous pourrez.

 

À quoi saurez-vous que vous faites des progrès dans l’application de ce principe ?

Vous réagirez de moins en moins aux mauvaises nouvelles, parce que vous aurez compris qu’elles contiennent souvent quelque chose de bénéfique.

Vous allez augmenter votre curiosité d’esprit et savourer la découverte de la perfection de l’instant.

Vous serez plus relax et capable de savourer le moment présent, même quand il ne correspond pas pile à ce que vous vouliez.

Vous allez vous fixer moins d’objectifs lointains et devenir plus curieux de détecter les opportunités à saisir ici et maintenant.

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